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MISE A JOUR :
29 JUILLET 2011
   

INTERVIEWS

DIVERS (3)

 

 

Interview du trio dans One n° 27, avril-mai 2004.  

 


Avoir Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint ensemble pour une interview est une exclusivité que seul One pouvait vous offrir ! Dans la joie et la bonne humeur, les jeunes acteurs d’Harry Potter nous livrent des révélations très alléchantes sur le Prisonnier d’Azkaban…


Dans Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban, en quoi vos personnages sont-ils différents comparés aux films précédents ?

DR : Dans le Prisonnier d’Azkaban, Harry est très tourmenté. Il est de plus en plus hanté par la mort de sa mère. Par exemple, il entend les hurlements qu’elle a poussés lorsqu’elle a été tuée par Voldermort, et ça le traumatise. Il y a aussi beaucoup plus de colère en lui. Dans cet épisode, il fait preuve d’une plus grande violence…

EW : Hermione a une attitude beaucoup plus rebelle qu’auparavant. Elle laisse un peu tomber son côté petite fille parfaite et affirme sa personnalité. Elle commence sa crise d’adolescence, en quelque sorte. (rires)

RG : C’est un peu pareil pour Ron, même s’il reste fidèle à lui-même. Il se dispute aussi beaucoup plus avec Hermione qu’avant.


Daniel, comment t’es-tu préparé pour jouer ces deux aspects de la personnalité d’Harry ?
DR : Le plus important pour moi était de me mettre dans un état de terreur. Pour cela, je me suis souvenu d’une histoire que mon père m’a racontée. Quand il avait 8 ans, il a été témoin du meurtre d’une femme, dans la rue. Il m’a raconté qu’il se souvenait encore de ses cris et que ça lui glaçait toujours le sang. Cette histoire m’a aidé pour imaginer ce que pouvait ressentir Harry lorsqu’il était confronté aux détraqueurs, qui sont des créatures terrifiantes.

RG : je me souviens aussi que tu écoutais pas mal de musiques de films d’horreur pour te mettre en condition…

DR : Oui, c’est vrai. Ça m’a beaucoup aidé…


Avez-vous eu à réaliser des cascades vous-mêmes pour ce film ?
RG : Dans une scène, je suis traîné par un gros chien sur quelques mètres. J’ai mordu la poussière pendant plusieurs jours pour faire cette scène, mais c’était vraiment amusant !

DR : Ce que tu oublies de dire, c’est que, durant le tournage de cette scène, tu as failli complètement détruire une caméra ! (rires)

RG : Oui, j’ai percuté par accident la caméra et je l’ai fait tomber. Heureusement que je ne l’ai pas cassée, sinon on m’aurait fait payer la note ! (rires)

DR : Moi, j’ai dû effectuer des cascades pour la séquence de quiddich. Dans une scène, Harry tombe de son balai après avoir aperçu un détraqueur. C’était très amusant à tourner, car j’ai dû sauter dans le vide tout en étant attaché à un câble. La scène où je vole sur l’hippogriffe a aussi été très marrante à tourner.

EW : Moi, je n’ai pas eu à faire tant de cascades que ça… En fait, la scène que j’ai eu le plus de plaisir à tourner est celle qui se déroule dans la Cabane Hurlante. C’est une maison hantée dans laquelle Harry se retrouve face à Sirius Black. Ron et moi essayons de lui venir en aide, mais les choses tournent mal…


Etes-vous à l’aise lorsque vous tournez des scènes avec des animaux ?

DR : ça dépend desquels ! (rires). Dans une scène, nous avons dû tourneravec des chauves-souris et j’ai trouvé assez cool. Il y en a une qui s’est posée sur ma tête pendant une prise et je n’ai pas eu peur du tout. Ce qui n’est pas le cas de Rupert…

RG : Moi j’ai trouvé ça plutôt flippant. Je trouve ces animaux vraiment effrayants…

EW : Dans le film, Hermione a un chat nommé Crookshanks (Pattenrond). Je me suis vraiment prise d’affection pour cette petite bête. Il est adorable ! Mais les garçons ne l’aiment pas trop…

DR : C’est normal, tu as vu la tête qu’il a ? Il est monstrueux !

RG : Oui, je n’avais jamais vu un chat aussi moche…

EW : Vous êtes méchants. Moi je le trouve beau… Il est beau, mais à sa manière ! (rires)


Lequel de vous trois gâche-t-il le plus grand nombre de prises ?
DR et EW ensemble : Rupert

DR : Rupert est toujours pris d’un fou rire lors des scènes les plus importantes. Nous sommes souvent très concentrés et il vient tout gâcher en explosant de rire, alors qu’il n’y a rien de drôle ! A cause de lui, on a gâché des centaines de mètres de pellicule. (rires)

RG : Je n’y peut rien, je n’arrive pas à me contrôler ! Ce qui est bizarre, c’est que ça ne m’arrive que dans les scènes dramatiques où il y a beaucoup de tension. Je pense que c’est dû à une réaction nerveuse…


Daniel, comment t’es-tu entendu avec Gary Oldman, qui tient le rôle de Sirius Black ?
DR : C’est un acteur formidable. Comme je me suis mis à jouer à la guitare basse il y a quelques mois et qu’il en joue aussi, il m’a donné quelques leçons, ce que j’ai trouvé très sympa de sa part. Au premier abord, il est assez énigmatique et distant. Un peu étrange, aussi. La première fois que je l’ai v, il était vêtu d’une longue robe noire pour homme. J’ai cru que c’était son costume pour le film, alors je lui ai dit : « Waow, ton costume est terrible ! ». Mais, en fait, c’étaient ses propres vêtements ! ça l’a fait rigoler et ce malentendu a brisé la glace entre nous.


Dans ce film, vous ne portez pas l’uniforme de Poudlard tout le temps. C’est une première. Est-ce que ce changement a été le bienvenu ?
DR : L’action du Prisonnier d’Azkaban se déroule lorsque les étudiants de l’université sont en vacances, nous n’allions donc pas porter l’uniforme… En ce qui me concerne, je me suis senti beaucoup plus à l’aise avec ces nouveaux vêtements.

RG : Moi aussi, sauf que les pulls que je devais porter n’arrêtaient pas de me gratter ! (rires)

EW : Je trouve que le fait de porter des vêtements de tous les jours laisse davantage nos personnalités s’exprimer. Je trouve que c’était donc une très bonne chose…


Est-ce que vous vous voyez en dehors du tournage ?

RG : Quelquefois, mais c’est rare…

DR : Quand on tourne un film, on se voit tous les jours pendant 6 mois, alors nous ne ressentons pas spécialement le besoin de sortir ensemble le reste du temps. Et puis, si on se voyait tous les jours, je crois qu’on finirait par ne plus se supporter ! (rires)

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