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L'actu envoyée par les Sorciers voyageurs...


MISE A JOUR :
27 JUILLET 2011
   


INTERVIEWS

ALAN RICKMAN (1)

 

 

Interview d'Alan Rickman pour le Magazine Unreel.


Traduction française


Grâce à ses performances en tant que le terroriste Hans Gruber dans l’originel Die Hard et comme le Sheriff de Nottingham dans Robin des Bois, prince des voleurs, Alan Rickman est un des méchants incontournables du cinéma. Gardant cela à l’esprit, vous auriez pu croire qu’il aurait été mieux adapté au rôle de Lord Voldemort dans le très attendu Harry Potter à l’école des sorciers de ce novembre, plutôt qu’à celui du Professeur Rogue – un rôle qui devait initialement être joué par Tim Roth. Mais Rickman s’est construit une carrière en défiant les attentes de son public
Suite à son succès avec Die Hard et Robin des Bois il a été bombardé de propositions pour jouer des personnages encore plus cruels, mais les a déclinées en faveur de films comme Truly, Madly, Deeply, An Awfully Big Adventure et plus récemment Dogma et Galaxy Quest. En fait, sa décision de devenir acteur pouvait d’abord sembler inattendue parce que cela signifiait quitter l’entreprise de design couronnée de succès qu’il avait montée, pour devenir un étudiant de la ‘Royal Academy of Dramatic Art’ (RADA) à l’âge pas si tendre de 27 ans.

Alors qu’il était à la RADA, il s’est maintenu en travaillant comme habilleur de Nigel Hawthorne et Sir Ralph Richardson et est partit après avoir gagné tous les prix étudiants possibles. Une longue carrière dans le théâtre a suivi, mais il ne s’est pas réellement distingué avant de jouer le rôle de Valmont dans la version théâtrale des Liaisons Dangereuses dans le West End puis à Broadway. Cela lui a valu l’attention d’Hollywood et le mena à accepter le rôle de Hans Gruber dans Die Hard.

A l’écran, il apporte beaucoup d’intelligence et d’inventivité à chacun de ses rôles, il est facilement sollicité pour des films et fait de l’ombre à la plupart de ses ‘co-stars’. A la vie, il est animé d’un très fort intérêt pour le social. En fait, sa compagne, Rima Horton, se présente comme une candidate du Parti Travailliste au Parlement, mais sa conscience sociale est bien moins motivée par un agenda politique que par la compassion qu’il éprouve pour les êtres humains. On pourrait dire que c’est cette compassion qui lui permet de jouer tant de personnages différents avec une précision si infaillible.


Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre personnage du professeur Rogue ?


Et bien, il est le Maître des Potions et l’actuel directeur de la maison de Serpentard à Poudlard, l’école de sorcellerie dans laquelle Harry va, mais il chérit la secrète ambition de devenir le Professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Néanmoins, il n’est pas trop en si bons termes avec Harry, je suppose que c’est parce qu’il le trouve trop populaire pour un élève de première année. Au fond, je pense que Rogue est une personne peu sûre, il cherche toujours à être quelqu’un de différent, que les gens respecteraient vraiment, comme un Mage noir, pas uniquement comme un maître d’école. C’est pour ça qu’il envie les garçons les plus populaires et couronnés de succès comme Harry. Il a quand même son côté positif et même si Harry est une épine dans son flanc, il n’y accorde pas trop d’importance.


Dans une période antérieure de votre vie, vous étiez également dans une profession dont vous vouliez sortir pour devenir quelqu'un d'autre, que les gens respecteraient plus. Pensez-vous que c'est un élément de vous-même que vous avez utilisé dans le rôle de Rogue ?

Hmm, ça c’est une question intéressante. Je ne suis pas sûr de pouvoir y répondre. Je ne sais pas si c’est à moi de juger. Vous devriez demander aux gens autour de moi… Ma famille et mes collègues. On s’utilise dans tout ce qu’on fait, mais en même temps on a besoin d’avoir une idée très précise d’une autre personne. Sinon, je ne vois pas comment on peut s’en sortir. Il n’est pas moi. Et peut-être aussi en des moments particuliers de votre vie, vous vous rendez compte que certaines facettes sont plus proches de vous qu’elles ne l’étaient il y a cinq ans. Mais non, pour moi chaque rôle doit avoir sa propre vie, ce n’est pas seulement moi, me traînant sur une scène ou à l’écran.
Le professeur Rogue est aussi un arbitre de Quidditch. Cela signifie-il que vous maîtrisez toutes les règles du jeu ?
Non, et je n'en ai pas l'intention.


Ce premier film Harry Potter a un casting en majorité britannique même si c'est un film hollywoodien. Vous avez été plutôt franc à propos des problèmes de l'industrie du film britannique. Est ce que cela a été revigorant de jouer avec tant de concitoyens britanniques ?

Ce que je préfère quand je joue avec des acteurs anglais est l’approche qu’ils ont de leur travail. Parce qu’ils sont moins susceptibles de devenir célèbres en faisant des films anglais, ils n’ont pas un sens aussi aigu de leur propre importance que celui que des stars américaines pourraient développer. C’est comme [le réalisateur] Chris [Colombus] l’a dit : « il n’y a de sentiment d’ego chez aucune des stars, rien de toutes ces choses hollywoodiennes ». Chacun vient pour faire son travail tout simplement. Personne n’a son cuisinier ou son entraîneur personnel. Je pense que tout le monde a trouvé ça revigorant.


Alors qu'est ce que cela fait d'être un acteur britannique jouant surtout à Hollywood ?


Quand vous descendez de l’avion en Angleterre, il faut hausser un peu les épaules et serrer un peu plus votre manteau sur vous. Je me tiens plus droit à Los Angeles. C’est quelque chose qui a à voir avec la façon dont les Anglais sont élevés, ce qu’on est en mesure d’attendre. C’est peut-être parce que je conduis une voiture à LA et non ici. Je me sens plus responsable de moi-même. Je ne rêverais pas d’être ici en tant qu’un acteur qui cherche du travail, disant « OK, je vais planter ma tente ici et agiter un drapeau disant : Embauchez moi » Je ne pourrais pas faire ça. Mais j’aime être ici : c’est écoeurant et à la fois merveilleux. Comme aller à Dunkin’ Donuts (NDLR : sortes de beignets affreusement lourds et sucrés) tous les jours pour le déjeuner.


Le réalisateur Chris Colombus a dit que sa fille Eleanor était d'une aide précieuse en tant que conseillère non officielle du film, étant une si grande fan des livres Harry Potter. Aviez-vous des jeunes conseillers vous aussi ?


Mes deux jeunes nièces Claire et Amy ont toutes les deux lu les livres. Je ne les ai pas consultées pour mes prestations, mais j’aimais passer du temps avec elles dès que je le pouvais. Nous faisons tant de choses idiotes : cinéma, Mcdonald’s, Hamley’s (NDLR : grand magasin de jouets). Une fois, je leur ai dit que nous passerions par Hamley’s pour leur choisir quelque chose chacune. Elles se sont dirigées directement vers le rayon des Barbie. Je ne pouvais pas y croire. De hideuses petites poupées avec des jambes et une poitrine pointues. Ma sœur ne les habille pas en rose avec des petits nœuds. Néanmoins, si j’avais des enfants, je me plais à penser que je les laisserais porter tout ce qu’ils voudraient. Aucun de mes amis ne veut me croire, mais je les laisserais marcher dans la rue en Lurex rose et plastique doré.


Ou aller dans une école de sorcellerie ?

Même ça.


Alan, merci beaucoup pour votre participation et bonne chance avec le film.


Merci, ça a été un plaisir.

 

Version originale

Thanks to his performances as the terrorist Hans Gruber in the original 'Die Hard' and the Sheriff of Nottingham in 'Robin Hood: Prince of Thieves' Alan Rickman is one of the quintessential screen villains. Bearing this in mind you might have thought he was better suited to the role of Lord Voldemort in this November's eagerly anticipated 'Harry Potter and the Philosopher's Stone' not Professor Snape - a part that was originally to have been played by Tim Roth. But Rickman has built a career on defying his audiences expectations.


Following his success with 'Die Hard' and 'Robin Hood: Prince of Thieves' he was inundated with offers to play more dastardly characters but he turned them down in favour of films like 'Truly Madly Deeply', 'An Awfully Big Adventure' and more recently 'Dogma' and 'Galaxy Quest'. In fact his decision to become an actor in the first place might have seemed unexpected at the time because it meant leaving the successful design agency he had set up to become a student at RADA at the not so tender age of 27.


While at RADA he supported himself working as a dresser for Nigel Hawthorne and Sir Ralph Richardson and left after winning every student award going. A long career in the theatre followed but he never really rose to prominence until he played the role of Valmont in the stage version of Les Liason Dangereuses in the West End and then on Broadway. This brought him to the attention of Hollywood and lead him to land the role of Hans Gruber in 'Die Hard'.


As an actor he brings a great deal of intelligence and invention to every role he plays, he effortlessly steals movies and acts most of his co-stars off the screen. As a person he is moved by a high degree of social concern, in fact his wife Rima Horton stood as a Labour Parliamentary candidate, but his social conscience is motivated less by a political agenda and far more by the deep seated sympathy he has for his fellow human beings. You might say it is this sympathy that allows him to play so many different characters with such unerring accuracy.


Can you tell us a little about your character Professor Snape?

Well he's Professor of Potions and the current head of Slytherin House at Hogwarts - the school of wizardry that Harry attends, but he harbours a secret ambition to be a Professor of the Dark Arts. He isn't that taken with Harry though, probably because he finds him a little too popular for a first year pupil I suppose. I think at heart Snape is basically quite an insecure person, he's always longing to be something else that people will really respect like a black magician not just a school master. That's why he envies the more popular and successful boys like Harry. He does have his positive side though even though Harry's a thorn in his side he doesn't let it worry him too much.

In the earlier part of your life you were also in a profession that you wanted to get out of so you could become something else that people would respect more, do you think this was the element of yourself that you brought to the part of Snape?

Hmm, that's an interesting question, I'm not sure I can answer it. I don't know if that's for me to judge you'd have to ask the people around me ... family and colleagues. You use yourself in everything you do, but at the same time you've got to have a very clear idea of another person. Otherwise I don't see how you can hand yourself over to it. He's not me. And also perhaps at particular times in your life you recognise certain parts as being closer to you now than they might have been five years ago. But no, every part has to have its own life to me - it isn't just me wiping myself across a stage or screen.

Professor Snape is also a Quidditch referee, does that mean you've now mastered all of the game's rules?

No and I don't intend to.


This first Harry Potter movie has a mainly British cast even though it's a Hollywood film, you've been quite outspoken on the problems with the British film industry, was it refreshing to be working with so many fellow Brits?

The thing I like best about working with British actors is the approach they take to their work, because they're not as likely to become famous making British films they don't have as inflated a sense of their own importance as some American stars can develop. It's like [director] Chris [Columbus] said 'there's not a sense of ego with any of the stars, none of that Hollywood stuff. Everyone just comes in to do their work. Nobody has a cook or a personal trainer'. I think everyone found that refreshing.


So what is it like to be a British actor working mainly in Hollywood then?


When you get off the plane in England, you've got to shrug a little bit, hug yourself into your coat a bit more. I stand straighter in L.A. It's something about how the English are brought up, and what we're told we can expect. Maybe it's because I drive a car in L.A., and I don't here. I feel more in charge of myself. I wouldn't dream of being out there as an actor looking for work. To actually say 'OK, I'm going to pitch a tent here and wave a flag saying EMPLOY ME' - I couldn't do that. But I enjoy being there: It's disgusting and wonderful. Like going to Dunkin' Donuts for lunch every day.


Director Chris Columbus said his young daughter Eleanor was a great help as an unofficial consultant on the film because she was such a big fan of the Harry Potter books. Did you have any young consultants yourself?


My two young nieces Claire and Amy have both read the books, I didn't consultant them on my performance but I like to spend time with them whenever I can. We do all those daft things - movies, McDonald's, Hamleys. One time I told them we'd walk through Hamleys to choose one thing each. They marched straight to the Barbie counter - I couldn't believe it - hideous little dolls with pointed legs and breasts. My sister doesn't dress them in pink or bows. However, if I had children, I'd like to think I'd let them wear whatever they wanted. None of my friends would believe me, but I'd let them walk down the road in pink Lurex and gold plastic.


Or attend a school for wizardry and witchcraft?

Even that.


Alan thank you very much for your and good luck with the film.

Thank you, it's been a pleasure.

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